Incentive culinaire


Je râle souvent contre ma boîte, mais je dois lui reconnaître ceci : elle est soucieuse de préserver la motivation de ses collaborateurs. En ce sens, elle nous propose constamment des incentives, les plus variés possible. Cette qualité managériale de la RH fait qu’avec le temps, je suis bien malgré moi devenu un connaisseur en la matière. Lundi dernier encore, par exemple, les ressources humaines ont proposé à certains d’entre nous de participer à un incentive culinaire. Celui-ci s’est déroulé à Split en Croatie et m’a décidément bien plu. J’avais déjà participé à une animation cuisine par le passé, et j’avais déjà trouvé que cela fonctionne bien, comme thème d’incentive. Je suis loin d’être un grand cuisinier au quotidien (c’est madame qui cuisine à la maison). Mais quand il s’agit de cuisiner dans un tel cadre, je relève non seulement les manches, mais je le fais avec plaisir. Pourquoi ? D’abord, parce que j’ai constaté que le fait de cuisiner est très utile pour apprendre à mieux se connaître. Quand on se retrouve tous ensemble et qu’on doit émincer, éplucher et/ou farcir des légumes, on en vient à discuter facilement, et dans une atmosphère décontractée. Qui plus est, lorsque les choses sont bien faites, il y a un atelier pas loin pour apprendre à réaliser des cocktails (et surtout à les goûter). Et après quelques cocktails, les langues se délient beaucoup plus facilement. Ces ateliers culinaires sont aussi d’après moi un moment de liberté où les hiérarchies s’effacent pour laisser place à un véritable esprit d’équipe. Aux fourneaux, les compétences individuelles n’entretiennent évidemment pas de relation avec la position dans la boîte : de simples ouvriers peuvent manager leurs dirigeants grâce à leurs compétences aux fourneaux. C’est donc une collaboration gratifiante pour les premiers et cela génère évidemment beaucoup de cohésion, vu que chaque partenaire peut faire l’expérience de la solidarité et en comprendre d’intérêt. Et puis, last but not least : lorsque vient le moment de profiter de son travail, l’aventure se termine par un grand festin où l’on peut profiter du fruit de ses efforts. La dégustation devient de fait un moment très agréable partagé entre tous les participants, idéal pour approfondir les échanges. Tout ça fait que les animations culinaires sont pour moi l’un des sujets qui fonctionne le mieux pour un incentive. Je vous mets d’ailleurs en lien l’agence qui a organisé cet incentive en Croatie, si vous voulez voir à quoi cela ressemble.

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Généralisation du doggybag


Un doggy bag permet d’emporter ses restes au lieu de les laisser dans son assiette au restaurant. Fréquent aux Etats-Unis, il est rare en France.Un doggy bag permet d’emporter ses restes au lieu de les laisser dans son assiette au restaurant. Fréquent aux Etats-Unis, il est rare en France. A l’occasion de la COP 21, la Ville de Paris et les restaurateurs du syndicat professionnel Synhorcat-GNI lancent jeudi l’opération « la box (boîte, ndlr) anti-gaspi », autrement appelé doggy bag, dans 100 restaurants de la capitale afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. En Ile-de-France, « près de 60% des habitants déclarent ne pas finir leur assiette au restaurant. Ils sont néanmoins 75% à affirmer être prêts à utiliser un sac à emporter, aussi appelé doggy bag, pour consommer plus tard ces produits », expliquent la Ville de Paris et le Synhorcat-GNI (syndicat des cafetiers, hôteliers, restaurateurs) dans un communiqué commun. A Paris, « près de 57kg de biodéchets sont jetés par an et par habitant, dont majoritairement des restes alimentaires et des produits alimentaires encore emballés et non consommés. Les biodéchets constituent ainsi le troisième gisement des déchets collectés dans la capitale (30%) », ajoutent-ils. Face à ce constat, « la Ville de Paris a décidé de doter les restaurateurs de sacs à emporter, fabriqués en France, qui leur permettent de proposer cette alternative à leurs clients », poursuit le communiqué, soulignant que « pour mettre en oeuvre ce projet, la collectivité a reçu le soutien du groupe Elior, du Synhorcat-GNI et de Bon pour le climat ». Selon une étude de la DRAAF (Direction de l’alimentation) Rhône-Alpes menée auprès de 2.700 consommateurs et relayée en octobre par le Synhorcat-GNI, 95% des personnes interrogées sont prêtes à utiliser le sac à emporter. Cependant dans la pratique, peu osent le demander. « Afin de répondre aux craintes des professionnels, il est important de préciser que la responsabilité de ces derniers s’arrête à partir du moment où le repas est remis au consommateur. De plus, d’un point de vue réglementaire, rien ne s’oppose à emporter ce qui n’a pas été consommé; et ceci sans étiquetage de traçabilité obligatoire sur le contenant », a précisé le syndicat.



Notre évolution sociétale


La direction nécessaire de l’ensemble total de l’évolution humaine étant ainsi suffisamment définie par cette appréciation préliminaire, nous devons maintenant considérer cette évolution relativement à sa vitesse fondamentale et commune, abstraction faite des différences quelconques qui peuvent résulter, soit du climat, soit même de la race, ou de toutes les autres causes modificatrices, dont j’ai précédemment établi que l’influence effective devait être, autant que possible, systématiquement écartée dans une première ébauche rationnelle de la dynamique sociale. Or, en nous bornant, sous ce rapport, aux seules causes universelles, il est d’abord évident que cette vitesse doit être essentiellement déterminée d’après l’influence combinée des principales conditions naturelles, relatives d’une part à l’organisme humain, d’une autre part au milieu où il se développe. Mais l’invariabilité même de ces diverses conditions fondamentales, l’impossibilité rigoureuse de suspendre ou de restreindre leur empire, ne permettent point de mesurer exactement leur importance respective, quoique nous ne puissions aucunement douter que notre développement spontané ne dût être nécessairement accéléré ou retardé par tout changement favorable ou contraire que l’on supposerait opéré dans ces différentes influences élémentaires, soit organiques, soit inorganiques; en imaginant, par exemple, que notre appareil cérébral offrît une moindre infériorité anatomique de la région frontale, ou que notre planète devînt plus grande ou mieux habitable, etc. L’analyse sociologique ne saurait donc, par sa nature, convenablement atteindre, à cet égard, que les conditions générales simplement accessoires, en vertu des variations appréciables dont elles doivent être spontanément susceptibles.



Cette liberté à laquelle nous ne pensons plus


Vous l’avez peut-être déjà remarqué. Dès lors qu’il y a un problème dans notre société, il y a un seul responsable : le libre marché. J’ai encore eu l’occasion de m’en rendre compte jeudi dernier, à l’occasion d’un séminaire en Turquie. C’est là, en effet, que j’ai pu entendre une personne soutenir l’idée que le libre marché serait au fond responsable du malaise actuel. Evidemment, je n’ai pu résister à l’idée de lui faire remarquer qu’un Chinois ne se montrerait pas aussi opposé au libre marché. De son point de vue, en effet, la croissance chinoise est le corollaire du libre marché. Et cela va même plus loin : à notre époque, les pays en voie de développement sont en fait ceux qui ne bénéficient pas encore assez de libre marché ! D’ailleurs, le seul fait que bon nombre d’élites politiques tentent de contraindre le libre marché dans des pays en développement montre bien quelle est la perte personnelle qu’eux et leurs amis ont à subir. Posez-vous ces questions : l’agriculteur africain serait-il encore pauvre si l’UE optait vraiment pour le libre marché et mettait fin aux subventions faites à sa propre agriculture européenne ? Le Nigérien moyen serait-il à ce point dérangé s’il pouvait marquer sa propriété sans devoir fournir des dessous-de-table à tout bout de champ ? Et l’agriculteur congolais moyen ne voudrait-il pas posséder un tracteur sans avoir peur qu’il ne lui soit retiré pour une raison tyrannique ? On pourrait multiplier les exemples à foison. Le fait est que pour l’immense majorité de l’économie mondiale, davantage de libre marché est en fait un rêve, celui de pouvoir choisir où l’on veut aller et venir et ce que l’on veut acheter ou vendre, sans intervention de la part des autorités. En réalité, et ce séminaire en Turquie me l’a une nouvelle fois indiqué, ce sont surtout les habitants des pays riches qui rejettent le libre marché. Ce refus s’exprime de nombreuses manières. L’une d’entre elles est le protectionnisme comme moyen de protéger les citoyens et les entreprises contre la concurrence féroce des autres pays. Il est regrettable de constater que le fait que les citoyens profitent de cette concurrence « féroce » pour bénéficier d’un plus vaste choix de produits et de prix plus attrayants, est la plupart du temps passé sous silence. Suivez le lien si vous souhaitez plus d’infos.

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Terminator devient réalité


Un groupe de chercheurs américains de l’université du Michigan ont inventé un matériau à base de liquide réactif capable de se réparer après avoir été endommagé, écrit le magazine New Scientist. Selon les scientifiques, l’autoréparation du matériau est due à sa composition chimique: insérée entre deux lamelles de polymère, une fine couche de tributylborane se solidifie presque instantanément après avoir réagi avec l’oxygène, ce qui permet de « rapiécer » un trou en quelques secondes. Afin de mettre en évidence les propriétés uniques de leur invention, les chercheurs ont tourné une vidéo où une plaque réalisée dans le matériau composite en question, endommagée par une balle de fusil à pompe, se répare en moins d’une minute. Cette invention serait inspirée par le film « Terminator 2: Le Jugement dernier », dont le héros était un robot en métal autoréparable, relève le magazine. Cependant, le matériau inventé par les chercheurs américains n’est pas unique dans son genre. Il existe d’autres matériaux autoréparables, mais aucun d’entre eux ne se remet en état si rapidement. Les propriétés de la nouvelle invention pourraient s’avérer très utiles pour les astronautes passant beaucoup de temps en orbite terrestre, où tout objet endommagé constitue un risque mortel.



Le Japon contre la défense


Près de 120.000 manifestants sont descendus dans les rues autour du parlement à Tokyo. En outre, les manifestations se sont multipliées dans 300 autres villes japonaises. Des manifestations de masse contre l’adoption d’un projet de loi de défense controversé ont eu lieu dimanche devant le bâtiment de la Diète nationale à Tokyo, ainsi que dans plusieurs autres villes du pays, rapporte la chaîne de télévision japonaise NHK. Bien que projet de loi ait été déjà approuvé mi-juillet par la Chambre basse du parlement, il devrait toutefois être examiné par la Chambre haute de la Diète du Japon. La nouvelle loi rendant possible l’envoi des Forces d’autodéfense (armée japonaise) à l’extérieur du pays, les manifestants redoutent que son adoption signifie le début de militarisation du pays et le renoncement au neuvième article de la Constitution du Japon interdisant l’utilisation d’armes à l’étranger. « Les projets de loi détruisent les principes de la Constitution. Si ces projets de loi passent, cela signifie un grand changement pour le Japon qui deviendra un pays pouvant mener une guerre. Nous ne pouvons pas l’accepter pour notre pays et pour notre vie quotidienne. Nous voulons que ces projets de lois soient stoppés dès maintenant à la chambre haute », a annoncé un militant. De nombreuses personnes tenaient des affiches avec des slogans comme « Protégez la Constitution contre Shinzo Abe! Protégez nos enfants face à Shinzo Abe! ». Différentes manifestations se sont produites dans le pays. Un groupe de femmes manifestait à Nagoya, des habitants de Hiroshima ont distribué des tracts, et dans la ville de Kitakyushu, les manifestants portaient des habits rouges, symbolisant ainsi un « carton rouge » adressé au gouvernement.



Hello !


A la base, j’avais prévu de choisir ce titre de blog, en référence à l’expression : « nul n’est prophète en son pays ». Mais au vu de l’actualité, je pense que « nul n’est prophète » fonctionne très bien aussi.

Vous avez remarqué ? Le monde est toujours pollué par des hommes qui se prétendent prophètes : politiques, industriels, et parfois même religieux, qui pensent détenir la vérité et s’emploient à nous la transmettre. De force, si nécessaire. De force, la plupart du temps, en fait.

Je n’ai aucune prétention de ce genre. Ce blog n’a d’autre but que de revenir sur l’actualité, pour réagir et réfléchir. Je ne vous promets pas le grand soir, juste mes réflexions sur différents sujets, tels que : économie, politique, religion, médias, commerce,  industrie, management… Toutes ces choses qui font les unes des journaux mais que l’on comprend pourtant si peu, au fond…