Généralisation du doggybag


Un doggy bag permet d’emporter ses restes au lieu de les laisser dans son assiette au restaurant. Fréquent aux Etats-Unis, il est rare en France.Un doggy bag permet d’emporter ses restes au lieu de les laisser dans son assiette au restaurant. Fréquent aux Etats-Unis, il est rare en France. A l’occasion de la COP 21, la Ville de Paris et les restaurateurs du syndicat professionnel Synhorcat-GNI lancent jeudi l’opération « la box (boîte, ndlr) anti-gaspi », autrement appelé doggy bag, dans 100 restaurants de la capitale afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. En Ile-de-France, « près de 60% des habitants déclarent ne pas finir leur assiette au restaurant. Ils sont néanmoins 75% à affirmer être prêts à utiliser un sac à emporter, aussi appelé doggy bag, pour consommer plus tard ces produits », expliquent la Ville de Paris et le Synhorcat-GNI (syndicat des cafetiers, hôteliers, restaurateurs) dans un communiqué commun. A Paris, « près de 57kg de biodéchets sont jetés par an et par habitant, dont majoritairement des restes alimentaires et des produits alimentaires encore emballés et non consommés. Les biodéchets constituent ainsi le troisième gisement des déchets collectés dans la capitale (30%) », ajoutent-ils. Face à ce constat, « la Ville de Paris a décidé de doter les restaurateurs de sacs à emporter, fabriqués en France, qui leur permettent de proposer cette alternative à leurs clients », poursuit le communiqué, soulignant que « pour mettre en oeuvre ce projet, la collectivité a reçu le soutien du groupe Elior, du Synhorcat-GNI et de Bon pour le climat ». Selon une étude de la DRAAF (Direction de l’alimentation) Rhône-Alpes menée auprès de 2.700 consommateurs et relayée en octobre par le Synhorcat-GNI, 95% des personnes interrogées sont prêtes à utiliser le sac à emporter. Cependant dans la pratique, peu osent le demander. « Afin de répondre aux craintes des professionnels, il est important de préciser que la responsabilité de ces derniers s’arrête à partir du moment où le repas est remis au consommateur. De plus, d’un point de vue réglementaire, rien ne s’oppose à emporter ce qui n’a pas été consommé; et ceci sans étiquetage de traçabilité obligatoire sur le contenant », a précisé le syndicat.


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