Qui parmi nous n’a jamais désiré se débarrasser des souvenirs déplaisants qui ne créent que de mauvais sentiments? Ça y est! Des scientifiques canadiens ont trouvé un moyen pour «désactiver» certains souvenirs dans le cerveau. À l’avenir, ils espèrent l’utiliser comme remède contre le stress post-traumatique. Au cours d’une série d’expérimentations sur les souris, les scientifiques de l’Université de Toronto ont découvert comment « désactiver » certains souvenirs à l’aide de médicaments. Ils espèrent que bientôt ils sauront l’appliquer chez les humains. Ainsi, les chercheurs sont arrivés à se débarrasser des souvenirs avec une intervention chirurgicale, en découpant l’engramme, un groupe de cellules où se trouvent les souvenirs, relate The Telegraph. Malgré un grand nombre de neurones dans le cerveau, ce n’est que certains d’entre eux qui participent à la création des souvenirs douloureux, explique la professeur Sheena Josselyn : « Nos recherches montrent qu’un jour nous saurons guérir les patients qui souffrent de troubles post-traumatiques, tout simplement en supprimant ces souvenirs douloureux. Dans les cas comme ça, c’est la mémoire qui les empêche de vivre ». L’idée en soi rappelle le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind où l’héroïne, Kate Winslet, demande aux médecins de lui « enlever » les souvenirs de son ancienne relation. La professeur Jesselyn a quand même souligné que l’opération ne serait possible que dans les cas où les souvenirs sont tellement traumatiques qu’ils influencent négativement la santé psychique du patient. « Certes, il y a des difficultés potentielles. […] Si l’on supprime (nos erreurs, ndlr) de notre mémoire, qu’est-ce qui nous empêchera de les commettre encore une fois ? » Pourtant, le professeur Simon Wessely, président du Collège royal des psychiatres, n’est pas sûr qu’il soit opportun de réaliser de telles opérations dans le futur : « On ignore si les émotions liées à un certain souvenir disparaîtront également au cours d’une telle opération. Il y a un risque sérieux pour les gens qui souffrent de troubles post-traumatiques, pour les soldats qui ont vu ou même commis eux-mêmes des choses horribles. » Il a fait savoir qu’en plus de ceux qui souffrent de stress post-traumatique et des soldats qui ont participé à des actions militaires, ce moyen de désactivation des souvenirs désagréables pourrait être appliqué dans le travail avec les patients qui souffrent de formes lourdes de dépendance. En outre, les scientifiques ont découvert que les neurones pour l’enregistrement de nouveaux souvenirs se forment toutes les six heures. Ainsi, si deux événements terribles ont lieu pendant cette période, ils seront « enregistrés » par les mêmes cellules et resteront liés l’un à l’autre à jamais. Qui parmi nous n’a jamais désiré se débarrasser des souvenirs déplaisants qui ne créent que de mauvais sentiments? Ça y est! Des scientifiques canadiens ont trouvé un moyen pour «désactiver» certains souvenirs dans le cerveau. À l’avenir, ils espèrent l’utiliser comme remède contre le stress post-traumatique. Au cours d’une série d’expérimentations sur les souris, les scientifiques de l’Université de Toronto ont découvert comment « désactiver » certains souvenirs à l’aide de médicaments. Ils espèrent que bientôt ils sauront l’appliquer chez les humains. Ainsi, les chercheurs sont arrivés à se débarrasser des souvenirs avec une intervention chirurgicale, en découpant l’engramme, un groupe de cellules où se trouvent les souvenirs, relate The Telegraph. Malgré un grand nombre de neurones dans le cerveau, ce n’est que certains d’entre eux qui participent à la création des souvenirs douloureux, explique la professeur Sheena Josselyn : « Nos recherches montrent qu’un jour nous saurons guérir les patients qui souffrent de troubles post-traumatiques, tout simplement en supprimant ces souvenirs douloureux. Dans les cas comme ça, c’est la mémoire qui les empêche de vivre ». L’idée en soi rappelle le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind où l’héroïne, Kate Winslet, demande aux médecins de lui « enlever » les souvenirs de son ancienne relation. La professeur Jesselyn a quand même souligné que l’opération ne serait possible que dans les cas où les souvenirs sont tellement traumatiques qu’ils influencent négativement la santé psychique du patient. « Certes, il y a des difficultés potentielles. […] Si l’on supprime (nos erreurs, ndlr) de notre mémoire, qu’est-ce qui nous empêchera de les commettre encore une fois ? » Pourtant, le professeur Simon Wessely, président du Collège royal des psychiatres, n’est pas sûr qu’il soit opportun de réaliser de telles opérations dans le futur : « On ignore si les émotions liées à un certain souvenir disparaîtront également au cours d’une telle opération. Il y a un risque sérieux pour les gens qui souffrent de troubles post-traumatiques, pour les soldats qui ont vu ou même commis eux-mêmes des choses horribles. » Il a fait savoir qu’en plus de ceux qui souffrent de stress post-traumatique et des soldats qui ont participé à des actions militaires, ce moyen de désactivation des souvenirs désagréables pourrait être appliqué dans le travail avec les patients qui souffrent de formes lourdes de dépendance. En outre, les scientifiques ont découvert que les neurones pour l’enregistrement de nouveaux souvenirs se forment toutes les six heures. Ainsi, si deux événements terribles ont lieu pendant cette période, ils seront « enregistrés » par les mêmes cellules et resteront liés l’un à l’autre à jamais.
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